Quand je m'aligne grâce à toi qui nous a quitté, je veux te dire : MERCI.

Publié le par Noémie

Mon cher ami,

Lors des quatre jours du 1er module de ma formation de coach, en Juin dernier, tu étais là avec nous... Tu étais dans mon groupe de 6, sur les 18 participants, dans le groupe CONFIANCE. Nous ne nous y sommes pas retrouvés par hasard, j'en suis certaine. 

A ce premier module, tu as donné une teinte par qui tu étais, par ce que tu aimais, par ta façon d'être, d'aborder et de vivre la vie. Le feeling est tout de suite passé et j'avais hâte de pouvoir m'enrichir davantage de toi et de ton expérience dans l'accompagnement vers la transformation des entreprises, si vitale aujourd'hui, et qui m'intéresse tellement.

Le module 1 a été riche, intense, puissant pour un certain nombre d'entre nous (et je crois que tous les modules le seront). La richesse de nos histoires et des exercices nous a fait révéler tout un tas de choses que nous n'avions pas forcément prévu.

Pendant ce 1er module, nous avons eu un exercice où nous devions dessiner notre Blason avec une devise et 4 cases :

1 - Notre objectif actuel,

2 - Notre rêve le plus fou,

3 - Ce qui nous irrite le plus

4 - Notre plus grande peur. 

Après avoir dessiné, nous avions un moment tous les 6 ensemble et nous avions 10 minutes pour questionner ces cases pour chaque personne. 

Et lorsque cela a été à ton tour, la vie à fait que nous avons passé ces 10 minutes presque entièrement à te questionner sur cette dernière case, la case des peurs. Cela n'a pas été les cas de tout le monde. Tu avais peur de la maladie et peur de la mort. Ce sont les peurs que tu nous as partagées. Nous avons vu que ce moment n'a pas été agréable pour toi.

A la fin, tu nous as partagé le fait que tu n'avais pas vraiment aimé cet exercice. C'est là que tu as réimprimé ta "couleur de coach" en nous disant que tu ne voyais pas à quoi ça servait d'aller voir le négatif, que cela suffisait d'aller voir le positif, que la vie c'est ça, qu'avec l'exploration des rêves on arrive à aller vers pleins de choses (je ne sais plus exactement comment tu as formulé tout cela, mais c'était quelque chose dans cette idée là).

Nous avons dû continuer à en parler ensemble dans le couloir avec une autre fille du groupe et tu nous redisais que tu ne comprenais pas pourquoi on allait creuser les peurs alors qu'il y avait d'autres choses dans le positif. 

A la pause ensuite, nous étions dehors, et je me revois relancer le sujet avec toi, simplement pour te dire que je pensais que ce n'était pas "anodin" si nous avions passé 10 minutes à parler uniquement de tes peurs (alors que pour moi, le groupe m'avait uniquement questionné sur mon objectif et sur mon rêve). Que peut-être il y avait quelque chose à voir en cela. Rien n'arrive par hasard... Et oui, tu as du me répéter que tu n'avais pas aimé, que ça avait été inconfortable pour toi.

Le module s'est terminé le lendemain. Pour ma part, je n'ai pas eu l'occasion de te revoir, ni vraiment de te reparler. 

Malheureusement, début Août, tu as fait un AVC.

Nous ne l'avons pas su. Nous l'avons appris le Vendredi 20 Septembre, 1er jour de notre 2ème module de formation.

Vendredi, alors qu’il était 13h, que nous étions tous réunis pour le 2ème module de notre formation, j’ai vu ta chaise vide, et je me suis dit, là ce n’est pas normal, il y a un souci, surtout que, en effet, nous n'avions pas eu de nouvelle depuis fin Juillet. Je t'avais envoyé un texto le 9 Septembre pour savoir si tu allais bien, et je n'avais pas eu de réponse.

Nous avons ouvert notre module 2 avec cette triste nouvelle de ton AVC. Sans trop de détails, nous avons compris que ton état était grave.

Je t'ai envoyé un texto à 00h44 ce Vendredi soir 20 Septembre... en te disant que nous avions appris ce qui s'était passée et que je t'envoyais tout mon soutient.

Tu nous as quitté peu de temps après, dans la nuit...

Nous l'avons appris ce Lundi matin.

J'ai le sentiment que tu as attendu que nous soyons tous réunis à nouveau pour le module 2 et que nous soyons tous au courant de ce qui t'étais arrivé pour partir.

Je vois ce premier lien, et j'en vois un deuxième qui préexiste à celui-ci en réalité. 

Oui, je vois un lien entre ce que tu as vécu lors de notre 1er module de formation et ton départ. 

C'est pour cela que tu nous as attendus pour partir.  

Mais tu n'es pas parti de cette manière pour nous faire culpabiliser. Non. Tu es parti comme cela, parce que c'était ce qu'il y avait de bon pour toi, à ce moment là. J'ai l'impression que tu n'avais pas envie d'explorer cette partie de toi, tes zones d'ombres, ces peurs que nous avions commencé d'aller voir au 1er module, et que du coup tu as trouvé une manière de ne plus aller les voir. Malheureusement, c'était une manière radicale. Nous sommes tous bien tristes.

Oui, cela me fait mal. Mal de dire ça. Mal de penser à ça. Mal de potentiellement voir les liens entre tout cela, tout ce qui s'est passé pendant ce 1er module pour toi et ton départ. Mal de ressentir une sorte de culpabilité, de responsabilité mine de rien...

Alors, je suis allée prendre soin de moi, avec des soins énergétiques en EFT, bio-énergie et psychonomie et cela m'a permis de m'apaiser et de voir plus clair en moi, de comprendre peut-être certaines choses, et donc d'en apprendre également. 

Oui, de ton décès, j'ai appris beaucoup lors des 2 semaines qui ont suivi : sur la culpabilité, la responsabilité, le pouvoir que l'on a sur l'autre, l'accompagnement, sur ma manière d'être, sur mes envies aussi en tant que future coach etc.

Pourquoi ?

Parce que j'avais fait tous ces liens dans ma tête, et que du coup, dans les jours qui ont suivis, je passais mon temps à me demander :

- l'avons nous trop questionné sur ces peurs ?

- Trop questionné en "mode psy" alors que nous sommes des coachs ?

- Ne l'avons nous pas assez accompagné suite à cet exercice alors qu'il l'avait mal vécu mais ne l'avait pas montré par de l'émotion donc nous y avons moins prêté attention par rapport à une autre personne du groupe pour qui cet exercice avait été difficile aussi ? C'est de notre faute...

C'est grâce à toutes ces questions, que j'ai pu avancer, moi aussi et cheminer par rapport à ce décès prématuré.

- Est-ce l'unique raison ou il y a t-il d'autres raisons à cet AVC ? 

Je pense qu'en effet, ce n'est peut-être pas uniquement dû au fait qu'il ne voulait pas aller voir ses peurs. C'est sûr. Il peut y avoir des choses liées à sa lignée familiale, à l'énergétique, à la programmation de son âme à la naissance et bien d'autres détails de sa vie que je ne connais pas, car je le connaissais très peu. 

Ce que j'ai appris

- Si mon ami avait voulu de l'aide, il aurait été la chercher n'est-ce pas ?

Il ne nous a pas appelé à l'aide...

- Peut-être n'avait-il tout simplement pas envie d'explorer ce sujet, ses zones d'ombres à lui ? Car oui, nous ne sommes pas uniquement fait de lumière. Nous avons tous une zone de lumière et une zone d'ombre en nous. Quand nous regardons le soleil, il y a notre partie face au soleil qui est lumineuse, mais il y a l'autre côté de nous qui est à l'ombre... Ce que j'en retire pour moi, c'est que nous devrions libérer nos peurs de l'intérieur de notre corps afin qu'il reste sain et ne nous fasse pas de mauvaises surprises... Maintenant j'ai envie d'en savoir plus sur nos peurs, mes peurs, et mes zones d'ombres.

Cette phrase de Nelson Mandela me paraît très juste :

"J'ai appris que le courage n'est pas l'absence de peur mais le triomphe sur elle. L'homme courageux n'est pas celui qui ne ressent pas sa peur mais celui qui conquiert cette peur".

Ce que je sais en tout cas c'est que c'est de l'inconfort que naissent les changements. Cette vidéo nous l'enseigne très bien.

- En tout cas, quand ce n'est pas le moment pour quelqu'un d'aller les explorer, c'est cela qu'il faut respecter.

Oui, j'ai maintenant envie de continuer à apprendre à respecter l'autre : cad à ne pas vouloir faire bouger/changer l'autre/mon interlocuteur à tout prix. Car en réalité, je n'ai pas ce pouvoir sur eux. Je suis juste une guide, une accompagnante, une éveilleur de conscience. Si l'autre en as envie, il me fera une DEMANDE et c'est là que je pourrai l'accompagner en coaching et grâce aux escales que je propose et d'autres choses surement encore, à faire lui-même son propre chemin. Je ne suis pas responsable de son évolution et rien ne m'appartient. Ce n'est pas grâce à moi qu'il a changé, c'est grâce à lui-même ! En disant cela, je me ramène sur terre, à ma juste place. Je sens que cela sera "LA" chose à laquelle faire vraiment vraiment attention tout au long de ma pratique en tant que coach. Ne pas croire que tout cela est grâce à moi. C'est bien l'autre qui fait, qui est, qui devient. 

Pour compléter cela, j'ai envie de continuer à apprendre à respecter la notion de "chacun son moment pour changer". Car oui, chacun son moment pour faire ses évolutions. Peut-être qu'hier ce n'était pas le moment pour mon interlocuteur de changer, peut-être qu'aujourd'hui non plus et qu'après demain non plus. Arrêter de vouloir faire évoluer l'autre car je sens que ça serait bien pour lui. C'est ce que j'ai déjà appris, c'est pour cela (et d'autres raisons parfois) que je me suis éloignée de certaines amies : pour les respecter. Car dans mes relations d'amitié, j'allais ces dernières années de plus en plus vers des conversations profondes, dans un enrichissement réciproque, dans lesquelles je ne peux m'empêcher de nous questionner dès que j'entends des choses qui me paraissent "suspectes"... Or si l'autre ne veut pas prendre un peu de recul avec moi, alors je préfère mettre fin à une relation pour l'autre et pour moi aussi. Car s'il n'y a pas cette envie chez l'autre, ce n'est plus enrichissant pour moi et ce n'est plus le type de relations que je recherche. Aujourd'hui plus que jamais, je sais ce que je veux : un environnement nourrissant et inspirant dans les lieux et les personnes.

Moi qui ait envie que "tout le monde change" tellement je sais, je sens, et je vois, que l'on ira tous mieux et qu'on sera tous plus heureux, ainsi que notre planète, si on se développe, si on travaille sur nous, si on se libère de nos peurs, si on lâche tout ce qu'il y a à lâcher etc, je sais que je dois continuer à apprendre beaucoup de tout cela, de mon envie pour ne pas qu'elle devienne trop forte et que son impact sur les autres soit mauvais.

Depuis Vendredi quand j'ai appris ton AVC, l'émotion est forte, très forte.

Ce que j'ai vite compris, grâce à la coach fil rouge qui m'a accompagnée le dimanche matin alors que l'émotion était revenue, c'est que j'ai envie d'être encore davantage dans l'humain.

Lors du 1er module, j'avais été élue "coach module" par vous 5 et j'étais élue jusqu'au début du 2ème module. Tout l'été, nous avons communiqué par whatsapp. Nous nous sommes encore inquiété d'une autre personne du groupe, celle pour qui le 1er module avait été très compliqué aussi, mais moins de toi. Puis je t'ai mis un texto en Septembre car nous n'avions plus de nouvelles depuis un moment. Je t'ai demandé si tu allais bien ? Tes non-réponses nous donnaient des indices mais nous n'avons pas ouvert l'oeil. Je ne t'ai pas appelé. Et maintenant je le regrette. Oui, j'ai pleuré en partageant cela à ma coach. J'ai pleuré car, en le disant, je m'apercevais encore un peu plus de mon besoin de liens, de liens physiques, de liens émotionnels, de liens présentiels que nous n'avons pas du tout à l'écrit mais bien à l'oral et encore plus quand on se voit et que l'on peut se toucher. L'importance des rencontres réelles, des échanges face à face, ça fait toute la différence.
C'est pourquoi, je vais continuer à aller davantage dans la création de ces liens humains qui me tiennent tant à 💛.

Pour la partie de culpabilité/responsabilité, je l'ai travaillée lors de mes 2 soins d'EFT et psychonomie, et si besoin, je continuerai.

Oui, depuis Vendredi, l'émotion est forte, très forte.

Tellement forte qu'elle m'a questionnée : Comment en 4 jours ai-je pu m'attacher autant ?

Depuis lundi, soit ces quatre derniers jours, j'ai fini par réaliser que c'est parce que tu étais authentique, aligné avec toi-même dans tout ton être. Tu avais de belles valeurs, de belles convictions, tu étais un amoureux de la nature, de la mer, du vent, des bateaux, tu avais une vision positive de la vie et de l’humain. Tu voulais faire du coaching avec uniquement des questions positives, et aller du côté des rêves des uns et des autres. J’ai le sentiment que tu avais trouvé ta place dans ce monde et qu’elle faisait sens pour toi. Comme si tu étais relié par quelque chose de plus grand que toi.

Or, une fois que le SENS de notre présence sur Terre est clair, il s’incarne dans tout ce que nous sommes : notre identité, nos croyances et nos valeurs, nos capacités, notre comportement, notre environnement. C’est ce que j’ai appris avec Robert Dilts et ses « niveaux logiques » ! Nous en avons beaucoup parlé lors de ce 2ème module de coaching, et j’ai l’impression que cela prend vraiment sens pour moi à présent.

Oui, c’est drôle dit comme ça, mais j’ai l’impression de voir en toi l’alignement et la cohérence des niveaux logiques ! Tu dois me prendre pour une folle ! C'est pas grave, j'assume ! Oui, je pense vraiment que tu es un exemple de quelqu’un d’aligné avec lui-même et c’est pour cela que tu m’as tant marqué.

Et lorsque l’on est aligné, on cherche à faire des choses qui sont alignées avec nous-même, et donc tu avais créé une entreprise avec ta femme pour accompagner ce changement dans les entreprises.  

J’en ai rencontré d’autres des gens alignés, je crois, dans ma vie. Celle qui me vient à l’esprit tout de suite c’est par exemple ma professeure de Flûte à Bec, une passionnée qui m’a marqué de son empreinte pendant 15 ans. Elle a semé des graines en moi. Mais je n’étais pas encore prête, je pense, pour les faire grandir.  

C’est comme si, te rencontrer toi, au mois de Juin, a été LA rencontre au bon moment. En tout cas c'est comme ça que je le ressens, après coup.

Ton départ, la puissance de l’émotion que j’ai ressenti depuis Vendredi à 13h, m’a fait prendre conscience de ce qui se passait pour moi. Jamais, je n’ai été autant touchée par quelqu’un en l’espace d’à peine 4 jours. Non jamais.

Pourquoi ? Parce que je pense que c’est le moment pour moi. Je suis prête. Je suis prête à me laisser toucher par ce que tu m’as apporté, prête à me laisser toucher par cette grandeur, cette force, cette puissance, je suis prête à prendre conscience de tout ce que j’ai en moi, tout ce que j’ai envie de faire, je suis prête à embrasser ma place, ma mission de vie, mes missions de vie, et à les faire évoluer avec mon développement qui sera constant, car l’existence est un mouvement perpétuel.

Oui je crois que ton être, la puissance de ta personne, l’empreinte que tu as mises sur moi lors de ces 4 jours et ton départ m’ont fait réaliser que :

  1. ce que je veux c'est être alignée à 100% avec mon sens, mon identité, mes valeurs, mes croyances, mon comportement et mon environnement et je sens que je suis en train de me rapprocher de jour en jour, de minute en minute. Je réalise mieux QUI JE SUIS, mon IDENTITE. Cela d'ailleurs fait suite à ma séance de coaching d'il y a 15 jours, gagnée grâce à mon rôle de coach module, où j'avais commencé à goûter à mon identité, mon alignement ! C'est dans la continuité, c'est logique. Ca pulse ! Wahou !!!
  2. j’ai envie d’accompagner ceux qui le souhaitent à trouver cet alignement, cette cohérence avec qui ils sont, pour eux d’abord, pour se reconnecter à leur puissance, à leur bonheur, au plaisir de la vie. Puis, une fois qu’ils se seront reconnectés à qui ils sont, j’aurai envie de les aider à rechercher la même cohérence :

- pour leur entreprise si ce sont des créateurs d’entreprise,

- pour leurs équipes si ce sont des managers,

- pour leurs projets si ce sont des particuliers.

Cela afin que notre monde se transforme et que nous soyions plus heureux chacun, plus heureux ensemble et plus en harmonie avec notre Terre, notre planète.

Je réalise en fait que je suis en train de "peaufiner" mes envies professionnelles.

Alors MERCI. Merci pour toutes les prises de conscience que je fais grâce à toi.

Merci aussi car je réalise à quel point, si on est authentique, et surement relié à la nature et à quelque chose de plus grand que nous, en à peine 4 jours, on peut laisser des traces si fortes dans le coeur des hommes.

Ce qui veut dire qu'en un jour on le peut aussi, même le temps d'une brève rencontre, le temps de quelques heures. En réalité, il suffit parfois d’une phrase ! Oui ! Oui, lorsque j’ai lu un témoignage d'un garçon de la formation suite à l’annonce de ton décès, je me suis dit "voilà !" , "voilà comment en une phrase, on marque l’autre de son empreinte et on l’inspire pour le reste de sa vie !"

Nous venions de faire la dynamique "Hi ha ho", et tu étais éliminé. Puis cette personne a été éliminée à son tour, et là, en voyant sa "déception" de sortir du jeu, tu lui as dit "Relax XX ! La vie est belle, regarde comme on est bien ici sous les arbres…" !

Tu nous démontres qu’il suffit d’une phrase, d’un mot, d’un geste. Merci.

Cette phrase, j’ai envie de la retenir, car elle résume tellement de choses de toi et de ce que tu as semé en nous en l’espace d’à peine 4 jours.

Ton authenticité et ta façon de voir la vie, tu nous as touché en nous montrant l'importance d'aller vers l'instant présent, vers la nature, vers le positif, vers nos rêves. Tu as semé des graines en nous. Les graines que tu as semées en nous, ont raisonné fortement en moi et m’ont permis de commencer à ancrer cela pour la nouvelle coach professionnelle que je vais être dans 6 mois.

Oui, quand tu as dit que tu voulais être un coach avec des questionnements vers le positif, les rêves, je me suis dit : "oui c'est clair, moi aussi !". Oui, car j'ai habité 6 ans au Brésil et ce que je garde en moi des brésiliens, c'est leur façon de voir tout ce qui leur arrive de manière positive avec ce mantra "Tudo vai dar certo" (Tout va bien se passer) qu’ils répètent à longueur de journée. Oui, mon objectif aujourd’hui est d’apporter le positif, le soleil, l’énergie et l’envie du changement d’un pays tropical, à un pays non tropical à tendance râleuse et plaintive, où le changement commence toujours par un refus.

Oui quand tu parlais de questionner plutôt vers les rêves, cela m’a parlé aussi. Ce qui n’était pas le cas il y a encore quelques années. Ce mot rêve ne faisait pas parti de mon vocabulaire. Pour moi, c’est surement grâce à ma sœur que ce mot à pris sens petit à petit chez moi et je connais maintenant l’importance d’aller chacun vers nos rêves, car cela fait PULSER la vie, cela lui donne un tel mouvement, une telle intensité, un tel bonheur en barre, minute après minute, jour après jour que c'est à expérimenter, c'est à vivre car la vie est tellement belle. 

Je pense que toi, c’est ce que tu vivais au quotidien. Moi, j’en fais l’expérience chaque jour un peu plus et je sens que cela va crescendo en ce moment, et encore plus depuis que je t’ai rencontré en Juin. Alors MERCI.

Merci, car grâce à ceux qui ont semé des graines avant toi en moi, et grâce à toi depuis le premier jour de notre rencontre, je suis en train de faire grandir toutes ces graines en prenant conscience de MON RÊVE : Contribuer à divulguer le message que TOUT EST POSSIBLE. Ce message ouvre un champ de conscience et d’actions permettant à chaque personne de pouvoir se reconnecter à ses envies, son identité et sa place.

C'est ce que j'ai compris encore un peu plus grâce à ma dernière séance de coaching avec ma coach ressource de ma formation.

Bientôt ces graines qui sont en train de pousser, vont voir fleurir un arbre, des arbres, peut-être même une belle forêt riche de pleins d’animaux qui s’y sentent bien : la forêt amazonienne du Brésil, ou la Palombie du Marsupilami ? Je choisis les 2 !

Sur ce parcours que je suis en train de vivre, que le temps va me permettre de réaliser, je sais que mon intention est déjà là : semer des graines à mon tour, tout autour de moi. Je le fais déjà et continuerai de le faire grâce à qui je suis.

Pour qui tu étais et pour tous ces enseignements que j’ai pu faire grâce à toi, je te remercie du fond du 💛.

Tu étais un éveilleur de conscience

Tu as été un exemple, tu m’as inspirée, je me sens maintenant prête à prendre la suite. 

Merci à toi. 

Repose en paix.

 

Mais je ne peux terminer ce message sans parler du SOLEIL !

Oui, le 4ème jour du 1er module, tous les 6, nous devions résumer nos apprentissages sur une grande feuille blanche…

Nous ne savions pas tellement comment démarrer…

- Et là, tu nous as dit : "Et si on faisait un soleil ?!" 

- "Hé bien..." Heu... Oui c'est une excellente idée !" Et nous voilà partis… 

Une phrase, quelques mots, tu venais à nouveau de semer une graine en nous, une graine de positivité, une graine d'une certaine vision de la vie. 

J’ai gardé la grande feuille chez moi, car elle était belle, je ne pouvais pas la jeter. Aujourd’hui j’ai envie de l’envoyer à ta femme avec le courrier que je suis en train de lui préparer. 

Quand je m'aligne grâce à toi qui nous a quitté, je veux te dire : MERCI.

Et cet été, le 6 août, peut-être le jour de ton AVC (?), - je ne sais pas quand cela t'est arrivé -, j’ai fait un soleil. J'avais ramassé ces feuilles de laurier colorées sur l'île de Madère en Juillet pendant mes vacances, et je savais que je voulais en faire quelque chose et prendre une photo. Mais le temps a passé. Puis, ce 6 août, tout d’un coup j'ai pris mes feuilles et je me suis mise à laisser libre court à ma créativité. J’ai d’abord fait un cœur... puis l'idée de faire un soleil m'est venue !

Cette idée m'est venue de toi, j'en suis sûre car avant le mois de Juin je ne dessinais pas spécialement de soleil. 

C'est pourquoi je te l'offre aujourd'hui.

Quand je m'aligne grâce à toi qui nous a quitté, je veux te dire : MERCI.

Et quand je verrai le soleil, je penserai à toi et me laisserai toucher un peu plus par ton rayonnement à travers lui.

Lorsque nous avons appris cette triste nouvelle, le soleil brillait dehors.

Lors de tes obsèques jeudi, le soleil brillait dehors.

Tu es surement avec lui, maintenant pour nous faire briller et nous réchauffer le 💛.

Merci à toi.

Amicalement, profondément et sincèrement.

Merci.

Je te souhaite une belle vie sur l'autre rive : "la rive de l'immensité" comme cela est si joliment écrit sur ton faire-part de décès.

Je t'embrasse très fort.

Noémie.

Quand je m'aligne grâce à toi qui nous a quitté, je veux te dire : MERCI.

Je garderai le message d'invitation que Jacques Martel dans son Dictionnaire des malaises et des maladies à propos d'un infarctus :

J'accepte de suivre le courant et de prendre le temps d'accepter tout ce que la vie à a me donner et à m'apprendre afin de retrouver la paix intérieure et de ressentir dans tout mon corps la tendresse, la douceur, et l'amour qui m'habitent et qui ne demandent qu'à nourrir mon coeur et à le garder en santé. Il s'agit d'une occasion rêvée pour refaire mes priorités, pour voir ce qui est réellement important. J'accepte qu'il y ait des facettes de ma personnalité que je refusais de voir et je sais que j'ai toute la force nécessaire pour me regarder dans le miroir et m'accepter tel que je suis. J'accueille mes émotions pour enfin reprendre contact avec mon côté affectif qui me permet d'expérimenter la vie au maximum. J'accepte de mériter d'être aimé et qu'on me donne de l'aide. 

Quand je m'aligne grâce à toi qui nous a quitté, je veux te dire : MERCI.
Noémie de Lattre
Une ESCALE en Vous 
Coach professionnelle certifiée multilingue Fr-Ang-Esp-Pt
Organisatrice & facilitatrice d'événements d'accompagnement
+33 6 98 04 49 35 - delattre.noemie@gmail.com
"Le voyage c'est d'aller de soi à soi en passant par les autres"
 
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